Steel Magnolias au Richmond Theatre et en tournée – critique

Célèbre adapté de la scène en un film à succès, Robert Harling’s Magnolias en acier (basé, en partie, sur la sœur de Harling, décédée des complications du diabète de type 1) s’articule autour d’un groupe de femmes qui se rencontrent toutes dans un salon de coiffure et de beauté tous les quelques mois et se lient en tant que communauté. Le film de 1989 présente un casting de stars comprenant Dolly Parton et Sally Field, tout en marquant également le premier rôle majeur de Julia Roberts au cinéma qui lui a valu un Golden Globe.

Dans la production itinérante du réalisateur Anthony Banks, nous ouvrons sur le salon de camping réaliste et subtil de la designer Laura Hopkin, avec des touches de rose parsemées partout de la doublure des chaises, d’une radio et même des coussins d’un canapé. Des images et des citations de Parton bordent les murs (« plus les cheveux sont hauts, plus ils sont proches de Dieu ») et une enseigne au néon indiquant « Truvy’s » clignote à la fenêtre.

La styliste de bonne humeur Truvy (Lucy Speed) dirige le salon avec sa douce nouvelle assistante, Annelle (Elizabeth Ayodele), qui a un passé mystérieux. Ce dernier a un bel arc de caractère et s’épanouit tout au long des saisons changeantes de la série. Laura Main (Appelez la sage-femme) est une M’Lynn agaçante et toujours anxieuse, mère de Shelby (Diana Vickers), sa jeune fille cool et confiante. Absolument fabuleux‘ Harriet Thorpe brille dans le rôle de la cynique deux fois divorcée, Ouiser, « de mauvaise humeur depuis 40 ans ». Caroline Harker complète le casting dans le rôle de Clairee, l’ex-femme pratique du maire qui a l’air d’avoir tout vu.

Il y a des choix d’éclairage étranges. L’ensemble est contenu dans une boîte rectangulaire semblable à une télévision avec une lumière bleu-rose brillante qui aveugle le public lorsqu’elle s’allume. Tout au long du spectacle, il y a de l’obscurité à l’extérieur de la fenêtre, de sorte que même lorsque les acteurs parlent comme s’il faisait jour, cela ressemble au milieu de la nuit.

Dans l’ensemble, les personnages ne se sentent pas étoffés (seules quelques scènes passent le test de Bechdel, par exemple). La force du scénario réside donc dans son humour, mais en première partie, la production n’attire que des ricanements sporadiques du public. Il y a quelques blagues dans la seconde moitié qui suscitent de vrais rires mais, dans l’ensemble, la plupart n’atterrissent pas. Vers la fin, une scène triste semble étirée et exagérée.