Il y a eu une série de comédies musicales solides proposées au Fringe d'Édimbourg cette année, avec cette nouvelle offre d'ATG Productions, Gavin Kalin Productions et LPO avec Dudley Hinton, un ajout à la liste.
En sauvant KC et le Sunshine Band d'une existence purgatoire de bandes-son publicitaires télévisées et de morceaux de disco de milieu de gamme, le casting de huit membres interprète toutes sortes de tubes du groupe disco-mania. Il est impossible de ne pas être séduit par le dynamisme collectif de morceaux comme « Give It Up », « That's The Way (I Like It) » et « Get Down Tonight » tandis que l'intrigue se déroule dans les premières années du pionnier du disco Harry Wayne Casey, plus connu sous le nom de KC.
La mise en scène et la chorégraphie de Lisa Stevens sont les plus efficaces pour vendre le spectacle, pleines de dynamisme et d'invention, faisant de l'Assembly Studio un parfait substitut à ce qui pourrait très facilement devenir une scène du West End. Il y a d'excellentes performances de tous les côtés, notamment de l'acteur principal Fionán O'Carroll dans le rôle d'Harry.
Il s'agit d'un spectacle qui donne à son public exactement ce qu'il veut et n'a pas peur de le faire, comme l'illustrent les décors et les costumes de Tom Rogers : avec plus de boules disco qu'un Fièvre du samedi soir forum de fans.
Là où le scénario de JF Lawton tombe à l'eau, malgré quelques blagues méta-théâtrales relativement ironiques (une sur HamiltonLa chanson « I want » de Casey est particulièrement pertinente, car elle effleure la vie de Casey, en particulier les expériences les plus difficiles et les plus chargées en émotions. Quelques scènes supplémentaires chargées de dialogues pour renforcer le caractère et le contexte rendront tous les coups durs : une boule à facettes ne scintille que parce qu'elle a quelques angles durs.
Néanmoins, il est difficile de ne pas prédire un avenir prometteur pour ce tube infusé de flower power – un régal pour les fans de disco en quête d'une heure de plaisir nostalgique.