Revue de Peter Pan Goes Wrong – Les méfaits reviennent dans le West End avec des résultats délicieusement désastreux

La production saupoudrera de poussière de fée au Théâtre Lyrique jusqu’au 14 janvier

La version farfelue de Mischief sur le conte toujours jeune de JM Barrie est de retour pour un autre séjour festif dans le West End, et bien que le Va mal schtick est peut-être désormais familier, mais il continue de s’avérer une formule qui plaît à tous.

La nouvelle distribution, qui comprend deux membres originaux de la compagnie, Nancy Zamit et Charlie Russell, travaille sans relâche pour faire rire, alors que le rêve de la Cornley Polytechnic Drama Society d’une performance parfaite se déroule sous nos yeux.

Le réalisateur pompeux Chris Bean (Harry Kershaw) est déterminé à ne pas devenir un panto, tandis que le malheureux régisseur Trevor (Chris Leask) a du mal à se familiariser avec les circuits. L’acteur principal Jonathan (Greg Tannahill) a une liaison avec sa co-star Sandra (Russell), à la grande déception de Max (Matthew Cavendish), au casting népotique. Pendant ce temps, Annie (Zamit) triple frénétiquement dans le rôle de Tinker Bell, Mrs Darling and the Maid, et l’assistant réalisateur Robert (Matthew Howell) est trop grand pour la chatière.

Bien sûr, le tout devient rapidement incontrôlable, alors que Peter volant commence à rebondir sur le plateau comme un flipper, que le prompteur radio de John Darling/Smee (Clark Devlin) se règle sur la fréquence FM et que Tootles (Ellie Morris) ne montre aucun signe de surmonter son trac paralysant. Le narrateur de Gurning, Francis (Jean-Luke Worrell), tente de masquer les nombreuses fissures, avec des résultats désastreux prévisibles.

Comme pour son camarade d’écurie de l’autre côté de la ville, bon nombre des plus grands rires proviennent de dysfonctionnements du décor, qu’il serait difficile de gâcher, et il y a une comédie physique trompeusement habile de la part des acteurs alors qu’ils se précipitent autour d’une production de plus en plus chaotique. Bien que quelques gags dans la machine bien huilée d’Adam Meggido soient surchargés au point de cailler, et que quelques-uns ratent complètement la cible, la plupart atterrissent en douceur (contrairement à Peter) et feront sourire la plupart des gens. Scrooge endurci.

Il y a aussi une émotion surprenante vers les dernières étapes, qui révèlent un respect pour le matériel source et une refonte intelligente de la scène de renaissance de Tinker Bell. Comme toujours avec Mischief, le tout est fondamentalement une lettre d’amour au spectacle live, et bien qu’il soit facile de rouler des yeux devant son ampleur, il est également très inutile de résister à ses charmes manifestes. D’autant plus que c’est la saison du panto (désolé Chris).