The Boy at the Back of the Class au Rose Theatre, Kingston et en tournée – critique

La nouvelle adaptation scénique se déroule jusqu’au 22 février à Kingston avant une tournée nationale

Habilement adaptée par Nick Ahad du livre primé d’Onjali Q Raúf, cette production s’adresse directement aux classes moyennes (8 à 12) et raconte l’histoire émouvante d’un garçon réfugié et son expérience d’adaptation à la vie dans une école britannique. .

Lorsque le timide Ahmet, neuf ans, prend une chaise vide au fond de la classe de Mme Khan, il suscite l’intérêt de ses camarades de classe Alexa, Tom, Josie et Michael, qui sont intrigués par son histoire et désireux d’aider à retrouver ses parents disparus. Ils forment une « équipe A » pour mener à bien cette mission apparemment impossible (thème thématique) et l’aider à faire face à la stigmatisation liée à son statut de réfugié, qui fait de lui une cible pour l’intimidateur de l’école et même un enseignant.

La production dynamique et pop de Monique Touko réussit bien à maintenir l’élan de l’histoire, aidée par le décor de gymnase adaptable de Lily Arnold. Il se déplace de manière transparente entre la salle de classe, la cour de récréation et la maison d’Alexa, qui trouve un terrain d’entente avec Ahmet ayant perdu son propre père. Même si le récit peut paraître un peu banal par moments et se situe clairement il y a six ans (le dénouement met en scène une reine des ombres chinoises), sa pertinence ne fait aucun doute compte tenu de la course au plus bas moral en cours parmi nos dirigeants élus avec leur « stop ». la campagne des bateaux.

Une scène de The Boy at the Back of the Class au Rose Theatre de Kingston

Ahmet, originaire de Syrie et parlant kurde, a d’abord du mal à communiquer, mais à mi-chemin, un astucieux retournement de situation lui permet de briser le quatrième mur pour s’adresser directement au public. Cela nous invite à devenir plus que de simples témoins, mais des défenseurs, tout en soulignant une vérité simple mais souvent oubliée sur les réfugiés ; ce sont des gens comme nous (c’est bien de voir que la production s’associe à diverses associations caritatives pour les réfugiés).

Le casting énergique assure beaucoup d’humour aux côtés des messages plus sérieux, en particulier via le ringard Michael d’Abdul-Malik Janneh, l’Américain Tom de Gordon Millar et Josie, obsédée par le hamster de Petra Joan-Athene, aux côtés de la commerçante bruyante de Zoe Zak (elle incarne également le bigot). Monsieur Irons). Priya Davdra incarne parfaitement la sainte Mme Khan et la mère tout aussi angélique d’Alexa, tandis que Joe McNamara confère à l’intimidateur Brendan une vulnérabilité intrigante. Sasha Desouza-Willock capture à la fois l’innocence enfantine et la perspicacité perçante d’Alexa, et Farshid Rokey en fait un Ahmet très sympathique.

Il existe de nombreuses adaptations page à scène destinées à un public plus jeune, il peut donc être difficile de se démarquer de la foule. Cependant, cela parvient à paraître non seulement engageant et pertinent, mais éducatif dans le meilleur sens du terme. C’était réconfortant de voir le public de la soirée presse applaudir Ahmet (ma fille incluse), et il ne fait aucun doute que les nombreux enfants qui verront la production ressentiront la même chose. L’histoire de Raúf agit comme une machine à empathie indispensable pour un pays qui risque de perdre son sens moral.